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Retrouvez les vidéos et les chansons en bas de la page 😉

Outils méthodologiques développés par les chercheurs vers une meilleure connaissance des élèves plurilingues 

MOLINIE Muriel (2009). Le dessin réflexif : élément d’une herméneutique du sujet plurilingue. Centre de Recherche Textes et Francophonies (CRTF). France. Encrages-Belles Lettres, pp.180, 2009.

Les enfants nouvellement arrivés racontés à travers des ouvrages romancés documentaires

COLLEGIA Jean-Pascal, Afghanistan-Kosovo : parcours de deux adolescents exilés en quête de liberté, L’harmattan, 2013.

CROGUENNEC-GALLAND Nadine, La classe au bout du voyage, Le quotidien de jeunes migrants raconté par leur professeur, L’Harmattan, 2009, 106 p.

KERCHOUCHE Dalila, Mon père ce harki, Seuil, 2003, 259 p.

MOHAMMADI Wali, De Kaboul à Calais, l’incroyable périple d’un jeune Afghan, Robert Laffont, 2009.

PASSARLAY Gulwali, The lightless sky, 2015. [récit d’un Afghan jusqu’à Londres]

KHAIROLLAH A. et les élèves de la classe pro, Aqua et Aline Nevez (2016). Carnets d’exil. Ed. ISETA. [Récit d’un jeune Afgan, rapporté par les lycéens suite à des interviews et témoignages]

VERBOCZY Akos, Rhapsodie québécoise, Itinéraire d’un enfant de la loi 101, Québec, Boréal, 2016.

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La bande dessinée biographique et la migration

JUNG, Couleur de peau : miel, tome 1, Quadrants, Astrolabe, 2007.

SATRAPI Marjane, Persepolis, L’Association, 2000.

SHAUN TAN, Là où vont nos pères, Dargaud, 2007.

« Un homme fait sa valise. Il quitte sa femme et sa fille. Il embarque à bord d’un navire pour traverser l’océan. Destination : la terre promise, un pays inconnu. Cet homme est un émigrant. »

Bibliographie BD-MIGRATION en ligne.

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Ces écrivains qui racontent leur migration

ČOLIĆ Velibor, Manuel d’exil. Comment réussir son exil en trente-cinq leçons ? Gallimard, 2016.

« Devant la gare de Rennes, je pose mon sac et j’observe longuement ma nouvelle terre. Je murmure une complainte, stupide et enfantine, tout en sachant que les mots ne peuvent rien effacer, que ma langue ne signifie plus rien, que je suis loin, et que ce loin est devenu ma patrie et mon destin… J’ai la sensation d’être plongé dans un univers aquatique où chaque geste, chaque mouvement et chaque mot est étouffé dans un silence inquiétant. » (ČOLIĆ, 2016 : 12).

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Fictions à partir de témoignages

GEDA Fabio, In the Sea There Are Crocodiles

Des vidéos documentaires en France

ARCHIVE INA : la clin à l’école d’adaptation Les grands Moulins 1976

« Immigration et intégration : reportage sur une expérience unique en France qui se pratique à l’Ecole des grands Moulins de Nancy : les enfants d’immigrés (17 nationalités différentes) entre 6 et 17 ans fréquentent pendant 1 ou 2 ans des classes dites d’adaptation qui doivent leur permettre ensuite d’intégrer des classes françaises. Interview d’instituteurs sur les méthodes, les programmes des cours, les aspects satisfaisants et problématiques de l’expérience. Nombreux plans de jeunes enfants dans la cour de l’école puis d’enfants et d’adolescents de diverses nationalités en cours et à la cantine. Questions sociales – Immigrés. »

http://www.ina.fr/video/SXC01040754

ARCHIVE INA Racisme et enfants d’immigrés 1978

« Interview enfants d’immigrés sur le racisme qu’ils vivent à l’école, la réaction des instituteurs, leurs problèmes scolaires-Enfants partant à l’école, jouant dans terrain vague. Dans une famille algérienne, les femmes réunies autour du service à thé parlent des problèmes de leurs enfants à l’école : les professeurs sont racistes, les cantines fonctionnent mal. Ces femmes expliquent qu’elles mêmes ne savent ni lire ni écrire, qu’elles ne possèdent pas les références culturelles françaises nécessaires et ne peuvent donc pas aider leurs enfants. »

ARCHIVE INA Collège Garcia Lorca 1987

A Saint Denis, au collège GARCIA LORCA proche de la cité des Francs Moisins, depuis 4 ans, des enseignants réussissent des projets d’action éducative et culturelle, dans cette zone d’éducation prioritaire où 70% des enfants sont des migrants et les 3/4 boursiers. C’est le problème de l’écrit, de l’argumentation, qui est pris en compte dans une classe de 5ème.

https://www.ina.fr/video/PAC01000725/une-experience-pedagogique-a-saint-denis-14-nationalites-dans-une-classe-de-5eme-video.html

ARCHIVE INA l’affaire Montfermeil 1989

Montfermeil : comment intégrer les enfants d’immigrés dans la société française ? Lorsque le maire a demandé aux établissements scolaires de ne pas inscrire les enfants immigrés à l’école…

Pierre BERNARD, maire de Montfermeil (div. droite) opposé à Harlem DESIR président de SOS Racisme.

Une vidéo de témoignages sélectionnés par l’éducation nationale

Film documentaire de Rachid Oujdi sur les mineurs isolés : « J’ai marché jusqu’à vous, récits d’une jeunesse exilée » (2016 /52mn)  dont Kaddour Hadadi signe la musique avec Meddhy Ziouche et Saïd Zarouri.

Vidéo par les élèves

https://www.youtube.com/watch?v=IwBZJf863Jo

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Des vidéos documentaires en Suisse

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Des vidéos documentaires au Québec

LA CLASSE DE MADAME LISE, une classe multiculturelle à Montréal, à découvrir en cliquant sur l’image ci-dessous.

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https://vimeo.com/152429578

https://www.youtube.com/watch?v=gK5WRFRWSB4

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CHANSONS

https://www.youtube.com/watch?v=jBIWL9S32QQ

https://www.youtube.com/watch?v=gqB_lIKaPl0

https://www.youtube.com/watch?v=yvhpslMEAmU

https://www.youtube.com/watch?v=xTc7EBnaexk

Film documentaire de Rachid Oujdi : « J’ai marché jusqu’à vous, récits d’une jeunesse exilée » (2016 /52mn)  dont Kaddour Hadadi signe la musique avec Meddhy Ziouche et Saïd Zarouri.

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ARTS PLASTIQUES

Abdalla Al Omari : « The vulnerability series« .

Bruno Catalano, sculpteur du Voyageur

Bruno Catalano

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POESIES

  • Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ?
    ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
    – Je n’ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
    […]- Eh ! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
    – J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas…
    là-bas… les merveilleux nuages !

Baudelaire, L’étranger

« Ces yeux, à qui sont-ils ?

J’ai perdu mes habits, ma chemise,

Et cette main qui est la mienne glisse hors de la manche d’un étranger,

Hors de la manche d’un errant, bohémien d’une île abandonnée.

J’ai aux pieds les chaussures d’un autre,

Et l’écharpe que j’enroule à mon cou est celle d’un étrange passant.

J’ai perdu mon soulier et ne sais plus

A travers quelles paupières de quel voyageur

Solitaire s’interrogent mes yeux

J’ai perdu mes paupières.

Ce regard qui fouille le monde à la recherche

De tout ce que j’ai perdu, à qui appartient-il ?

Pardieu ! ces yeux, quel en est le propriétaire ?

Et ce qu’on retrouvera un jour, à qui cela peut-il bien être ?

Hélas ! j’ai perdu mon moi. »

Djalali Sahar

Inédits, Paris, 1987. (Traduction de l’auteur)

En France, membre de l’association des iraniens en exil.

ÉTRANGES ÉTRANGERS, Jacques Prévert

http://positivr.fr/yolande-moreau-etranges-etrangers-jacques-prevert-france-inter/

Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel
Hommes de pays loin
Cobayes des colonies
Doux petits musiciens
Soleils adolescents de la porte d’Italie
Boumians de la porte de Saint-Ouen
Apatrides d’Aubervilliers
Brûleurs des grandes ordures de la ville de Paris
Ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied
Au beau milieu des rues
Tunisiens de Grenelle
Embauchés débauchés
Manœuvres désœuvrés
Polacks du Marais du Temple des Rosiers
Cordonniers de Cordoue soutiers de Barcelone
Pêcheurs des Baléares ou du cap Finistère
Rescapés de Franco
Et déportés de France et de Navarre
Pour avoir défendu en souvenir de la vôtre
La liberté des autres.
Esclaves noirs de Fréjus
Tiraillés et parqués
Au bord d’une petite mer
Où peu vous vous baignez
Esclaves noirs de Fréjus
Qui évoquez chaque soir
Dans les locaux disciplinaires
Avec une vieille boîte à cigares
Et quelques bouts de fil de fer
Tous les échos de vos villages
Tous les oiseaux de vos forêts
Et ne venez dans la capitale
Que pour fêter au pas cadencé
La prise de la Bastille le quatorze juillet.
Enfants du Sénégal
Départriés expatriés et naturalisés.
Enfants indochinois
Jongleurs aux innocents couteaux
Qui vendiez autrefois aux terrasses des cafés
De jolis dragons d’or faits de papier plié
Enfants trop tôt grandis et si vite en allés
Qui dormez aujourd’hui de retour au pays
Le visage dans la terre
Et des hommes incendiaires labourant vos rizières.
On vous a renvoyé
La monnaie de vos papiers dorés
On vous a retourné
Vos petits couteaux dans le dos.
Étranges étrangers
Vous êtes de la ville
Vous êtes de sa vie
Même si mal en vivez
Même si vous en mourez.