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Les références concernent des publications sur l’accueil des élèves allophones dans d’autres pays (par exemple, la Finlande), en Europe (rapports du Conseil de l’Europe) et des recherches en dehors de l’Europe (par exemple, les recherches de Thomas et Collier).

 

 

BELGIQUE

2012 Décret visant à la mise en place d’un dispositif d’accueil et de scolarisation des élèves primo-arrivants dans l’enseignement organisé ou subventionné par la communauté française.

Voir en bas de la page, pour une présentation. 

 

ETATS UNIS

THOMAS Wayne, COLLIER Virginia, A National Study of School Effectiveness for Language Minority Students’ Long-Term Academic Achievement, Final Reports, Center for Research on Education, Diversity and Excellence, UC Berkeley, 2002

 

FINLANDE

ANZI-ALBI Anu, « Les élèves nouveaux arrivants à l’école en Finlande », Cahiers Pédagogiques n° 432, L’école en Finlande, mars 2005.

 

FRANCE

https://www.asylumineurope.org/reports/country/france/reception-conditions/employment-and-education/access-education

 

GRECE

TRAGOPOULOU Panagiota (2017). Dispositifs pour la scolarisation des enfants allophones en Grèce. Exposé présenté au Cours de Didactique de français langue de scolarisation (C. Mendonça Dias), DFLE, Paris 3.

VARNAVA-SKOURA, Gella ; VERGIDIS, Dimitris ; et KASSIMI, Chryssa. Grèce : des dispositifs et des programmes éducatifs entre soutien et innovation In : Les politiques d’éducation prioritaire en Europe. Tome I : Conceptions, mises en œuvre, débats [en ligne]. Lyon : ENS Éditions, 2008 (généré le 25 décembre 2017). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/enseditions/1933>. ISBN : 9782847884517. DOI : 10.4000/books.enseditions.1933.

 

EUROPE & INTERNATIONAL

CHNANE-DAVIN Fatima, FELIX et ROUBAUD Marie-Noëlle, Le français langue seconde en milieu scolaire français ; le projet CECA, Presses Universitaires de Grenoble, 2012. Consulter en ligne : http://ceca.auf.org/

CNCDH, Unaccompanied and separated asylum-seeking and refugee children turning eighteen: What to celebrate?, UNHCR/Council of Europe field research on European State practice regarding transition to adulthood of unaccompanied and separated asylum -seeking and refugee children, March 2014, Strasbourg, France.

Conseil de l’Europe, Livre blanc sur le dialogue interculturel, « Vivre ensemble dans l’égale dignité », Strasbourg, 2008.

Crul, M. (2017). Refugee children in education in Europe: How to prevent a lost generation? (SIRIUS Network Policy Brief Series), Issue No.7.

EURYDICE (Réseau d’information sur l’éducation en Europe), L’intégration scolaire des enfants immigrants en Europe, Bruxelles, Eurydice, 2004, 100 p.

EU, Study on educational support for newly arrived migrant children, 2013.

HECKMANN Friedrich (dir.), Education and migration, strategies for integrating migrant children in European schools and societies, NESSE report, European Commission, 2008.

LITTLE David, Intégration linguistique et éducative des enfants et adolescents issus de l’immigration, Document d’orientation, Conseil de l’Europe, 2010.

NUSCHE Deborah, What Works in Migrant Education ? A Review of Evidence and Policy Options. OECD, Organisation for Economic Co-operation and Development, Education Working Paper No. 22, 05 février 2009.

OCDE, Points forts des élèves issus de l’immigration. Une analyse comparative des performances et de l’engagement des élèves dans PISA 2003, OCDE 2006.

OCDE, L’école peut-elle aider à l’intégration des immigrés ? 2015.

Publications de l’OCDE : http://www.oecd-ilibrary.org/education/examens-de-l-ocde-sur-la-formation-des-migrants_20776845

THURMANN Eike, VOLLMER Helmut, PIEPER Irene, Langue(s) de scolarisation et apprenants vulnérables, L’intégration linguistique et éducative des enfants et des adolescents issus de l’immigration, Études et ressources, N° 2, Conseil de l’Europe, Langues dans/pour l’éducation, novembre 2010.

 

QUEBEC

Voir la page spéciale Québec !

 

SUISSE

CDIP (Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique/Berne), Promotion de la réussite scolaire et de l’égalité des chances en éducation. Assurer la qualité dans des classes et des écoles hétérogènes sur les plans linguistique social et culturel, Berne : CDIP, 2001, 67 p.

 

Loi de l’instruction publique du 17 septembre 2015

Art. 26 Élèves allophones
« Afin de permettre aux élèves allophones d’acquérir en priorité des connaissances et compétences suffisantes en français, le département délivre des prestations complémentaires d’enseignement dans cette discipline et prend les mesures d’organisation adaptées selon les degrés d’enseignement, telles que les cours complémentaires de français ou des classes d’accueil. »

BELGIQUE / Les mathématiques en FLS : l’exemple de la Belgique

L’enseignement des mathématiques en français langue seconde est fréquent dans les pays européens où le français est langue co-officielle avec d’autres langues nationales, et de ce fait, natifs ou migrants allophones débutent leur scolarité sur le territoire dans une langue qui n’est pas leur langue première : au Luxembourg, en Suisse, en Belgique. Nous allons prendre la destination de la Belgique pour illustrer un de ces cas de figure. 

En Belgique, les langues officielles se répartissent entre le français, le néerlandais et l’allemand. Le plurilinguisme qui marque le paysage linguistique est accru aussi par le nombre de migrants, en augmentation constante. Pour les jeunes allophones, le gouvernement a créé des classes-passerelles, en 2001 [note 1]. Ces classes, d’abord ouvertes en région bruxelloise, visaient « à assurer l’accueil, l’orientation et l’insertion optimale de l’élève primo-arrivant dans l’enseignement fondamental ou secondaire ». Par “élève primo-arrivant”, on incluait seulement les jeunes  de moins de 18 ans, en demande d’asile ou avec le statut de réfugié, qui étaient sur le sol belge depuis moins d’un an (c’est à dire qu’un jeune en regroupement familial et/ou originaire d’un pays de l’espace Schengen n’étais pas concerné quel que soit son niveau en français). L’inscription dans les classes passerelles était d’une semaine à six mois, avec la possibilité d’un renouvellement, sous réserve d’accord d’une équipe éducative organisée en conseil d’intégration. Il s’agissait d’évaluer les compétences de l’élève afin de l’orienter après le dispositif (et pas seulement dans les filières professionnelles), dispenser un enseignement de base en français et familiariser avec le système scolaire belge. Cette classe favorisait la transition vers une classe ordinaire. Les établissements étaient libres d’en organiser le fonctionnement inclusif, sachant que le volume horaire de certaines disciplines devait être respecté, (ainsi,  les cours de sciences et de mathématiques devaient comporter au moins 8 périodes hebdomadaires contre 15 minimum pour le français et les sciences humaines, sachant qu’une période de cours est constituée de 50 minutes). Le regroupement d’élèves pouvait se faire par âge, ou par niveau, ou rester hétérogène. Comme en France, le dispositif ne comportait pas de programme ni de référentiel spécifique. 

C’est en 2012 que les classes passerelles ont été restructurées en Dispositif d’Accueil et de Scolarisation pour Primo-arrivants et assimilés (DASPA, note 2). En 2020, la Belgique francophone en comptabilisait une cinquantaine au niveau secondaire. C’est une évolution positive par rapport à la classe-passerelle (Houssonloge, 2013) : par exemple, tous les jeunes migrants peuvent être concernés indépendamment de leur situation administrative ; l’ouverture d’un DASPA est facilitée… Signalons qu’il est possible d’ouvrir des DASPA dans les centres d’accueil non loin des petites écoles primaires qui ne peuvent pas en installer. 

Enfin, en 2019, les DASPA évoluent (note 3). Un décret introduit des changements : par exemple, l’élargissement du public aux jeunes migrants installés depuis plus d’un an mais en difficultés linguistiques, un outil d’évaluation de la langue de l’enseignement  basé sur le Cadre Européen Commun de Référence des Langues (CECRL), de nouveaux horaires, des dispositifs d’accompagnement en Français langue d’apprentissage (FLA) pour renforcer le travail sur la langue. Ce nouveau décret donne également lieu à un recensement plus pertinent sur le nombre de primo-arrivants inscrits grâce à des applications informatiques. Voilà autant d’élèves confrontés à l’apprentissage des mathématiques dans une langue nouvelle, le français, et autant d’enseignants concernés par ce profil linguistique d’élèves, que ceux-ci soient en dispositif ou en inclusion en classe ordinaire.

Note 1. Décret du 14 juin 2001 sur l’insertion des élèves primo-arrivants dans l’enseignement organisé ou subventionné par la Communauté française.

Note 2. Décret du 18 mai 2012. Voir : http://www.enseignement.be/index.php?page=23677&navi=117 

Note 3.  Décret du 7 février 2019 visant à l’accueil, la scolarisation et l’accompagnement des élèves qui ne maîtrisent pas la langue de l’enseignement dans l’enseignement organisé ou subventionné par la Communauté française.

http://www.ufapec.be/nos-analyses/3513-primo-arrivants.html